Description : Quelques éclaircissementssur cet ouvrage.'
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Nous jouons de l’accordéon diatonique ; c’est un instrument qui n’est pas fini, c'est-à-dire qu’il existe beaucoup de systèmes différents les uns des autres et on continue à en inventer. Pour moi il n’y a pas de système qui prévaut, donc moi je joue sur mon système qui est décrit dans ce livre. C’est un système pas plus mal que les autres.'
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Pour le recueil on a doigté certains morceaux avec mon système car je les ai composées sur ces instruments là, donc pour en rendre bien compte, le mieux était de les doigter dans ce système, comme par exemple « La valse Dombelle », « La valse de Beauregard », une des versions des « Valcerves », et puis les autres sont doigtées pour deux rangées 8 basses ou pour trois rangées système Jean-pierre Leray c'est-à-dire deux rangées sol-do et, plus une rangée d’altérations.'
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C’est une chose importante mais de toute façon, les instruments dont nous jouons sont des instruments lacunaires, c'est-à-dire qu’il manque des choses pour avoir le confort moderne, la possibilité de transposition, de pouvoir faire toutes les harmonies etc. Je suis arrivé à un système qui me satisfait pour l’instant, je pense que vu mon âge avancé (…) je n’en inventerai pas d’autres parce que ça commence à me satisfaire assez.'
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C’est le 4 rangées où j’ai toutes les notes de la gamme chromatiques dans les 2 sens à la main droite ce qui fait que je peux superposer avec la main gauche toutes les notes de la gamme chromatique, ce que je ne pouvais pas faire jusqu’à maintenant, jusqu’à ce que j’aie cet instrument en 1995. Je pense que c’était important de clarifier ce détail, que les tablatures c’est très bien, moi ça n’est pas du tout mon truc, la notation musicale non plus. Je lis, je déchiffre à l’amiable, comme disait un de mes camarades et je me débrouille avec les notes du mieux que je peux mais en règle générale je travaille à l’oreille et je vais relativement vite comme ça c’est mon système à moi.'
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Donc pour rendre accessible une partie de mon répertoire on l’a mis en partition pour ceux qui lisent bien la musique et en tablature pour ceux qui ont besoin du secours de la tablature pour retrouver les doigtés, ou mettre les doigts etc. etc.'
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Ceci dit, l’important pour moi de toute façon c’est l’idée que la musique passe vraiment par le corps, c'est-à-dire qu’une mélodie il faut d’abord la chanter, bien se la mettre dans la tête, et après en général ça passe dans les doigts et je pense que la partition n’est qu’indicative, à moins qu’on soit gigantesquement bon lecteur. La tablature pour moi est très rébarbative donc je ne l’utilise pas mais je comprends que les gens aient besoin de ce secours là. '
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Ce que je recommande, c’est d’écouter beaucoup les disques et d’essayer de chanter avant de jouer.'
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Deuxièmement il y a les grilles d’accord sur les partitions je pense que c’est important de les chanter en faisant juste la main gauche déjà pour repérer les sens de coup de soufflet et ensuite on s’y jette en se servant des tablatures, des partitions et puis de ce que l’on a dans l’oreille.'
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Marc Perrone
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