Sonate pour Piano Mi bémol majeur KV 282 (189g)

Descriptif : 1er MOUVEMENT '
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Cette sonate présente la particularité de s’ouvrir sur un mouvement lent comme la sonate K 331 en la majeur, sans toutefois prendre la forme d’un mouvement de thème et variation. '
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C’est l’Adagio lyrique qui est construit en forme sonate. Il commence par un thème expressif en à trois voix qu’on peut s’étonner de ne pas retrouver dans la réexposition et qui ne revient que dans la coda. '
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L’expression en est si tendre et si intime que ce mouvement aurait bien pu être qualifié d’«amoroso» comme l’Andante de la sonate précédente. '
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Ce que notre oreille entend comme du Mozart typique est en réalité une adaptions du Thème et Variations de Haydn dans la même tonalite Hob. XVII:3 composé mais non imprimé avant 1774. '
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La mélodie et l’harmonie sont pratiquement identiques, seul le rythme diffère. '
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S’agit-il d’un emprunt inconscient? '
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Il est possible que Mozart en ait vu un exemplaire manuscrit appartenant au frère de Haydn, Michael. '
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Un second thème «grazioso» commence à la mesure 9. C’est essentiellement un motif binaire simple qui est repris pour se fondre imperceptiblement dans la pensée qui conclut l’exposition. '
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Le développement commence de manière spectaculaire avec un accord de septième diminuée fortement chargé suivi de deux courts crescendo. '
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Malgré sa brièveté, ce mouvement nous montre du meilleur Mozart, expressif et raffiné. '
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Il y a inscrit une multitude de signes d’articulation et d’indications de dynamique avec un soin méticuleux.'
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2eme MOUVEMENT '
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Par contraste avec ce mouvement lent, le suivant est un menuet vif dont le trio (baptisé Menuet II) est relativement long et qui s’inspire manifestement des danses traditionnelles autrichiennes. '
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Ces éléments folkloriques ou populaires sont relativement rares chez Mozart, mais ce mouvement est l’exception à la règle, très proche en cela des menuets du Septuor op. 20 de Beethoven et de sa sonate op. 49 no 2. '
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3me MOUVEMENT '
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Le final, un Allegro en 2/4 d’un brillant et d’une vigueur irrésistibles, vient conclure une œuvre vraiment originale et touchante.